POLLESTRES

Un film fantastique en tournage
Bruno Estraguès, réalisateur-producteur amateur, s'est lancé, avec une équipe de passionnés, dans le tournage d'un film fantastique, Karelia. Il recherche des aide, notamment financières, pour boucler ce projet qui lui tient tant à coeur.

Avec la réalisation et la production de son film "Karelia", le cinéaste amateur, Bruno Estraguès, croit à l'accomplissement de son rêve. Son enthousiasme pour le cinéma fantastique compense les moyens limités dont il dispose pour ce tournage. S'il ne compte aujourd'hui que trois réalisations à son actif depuis 1995 (deux longs métrages et un court métrage actuellement diffusé sur Télé 40), il se montre ambitieux pour son long métrage "Karelia".

Histoire surnaturelle
Un film dont le scénario, comme le précise Richard Corzo, chargé de le peaufiner, "oscille entre démonologie et ésotérisme, énigmes, rebondissements, romance et action. Il s'inscrit à la confluence des styles et des genres propres aux films fantastiques et aux films de sabre japonais". Pour Bruno, l'histoire du film et l'engouement que suscite sa réalisation, justifient sa foi inébranlable dans son succès. Un engagement collectif plus fort et plus tenace que les difficultés auxquelles est confronté tout amateur indépendant. L'histoire du film est celle d'un être hybride, Karelia, issu du viol d'une humaine par un démon. La jeune femme dotée de facultés et de pouvoirs surhumains choisit de mettre ses talents au service d'un mystérieux ordre de moines guerriers qui s'oppose à une dangereuse secte satanique la confrérie de Seth qui oeuvre à l'accomplissement d'une prophétie annonçant l'avènement d'un prince démon, Arkhamof. La mise en scène intègre de l'action, de combats d'arts martiaux et des effets spéciaux.

Une équipe de passionnés
Pour être en mesure de réaliser ce tournage, qui durera un an sur des sites du département (cloître d'Elne, prieuré de Serrabonne, le château Royal de Collioure, le Palais des rois de Majorque...), Bruno a su rassembler une équipe de passionnés d'une cinquantaine de bénévoles. Ces acteurs, figurants ou techniciens, Bruno les a rencontrés sur internet : Daniel Billa et Michel Guix au montage, à la musique, Gabriel Machu à la conception du dragon, Olivier Cortet aux effets spéciaux, Richard Corzo au scénario, Elsa Frillay au maquillage, Alexandre Povéda et Fabrice Tortarolot à l'écriture des combats.

Des aides multiples
Des sociétés spécialisées, comme l'entreprise ETETP de Villeneuve-de-la-Raho, Expériences audio de Torrreilles ou Pôle production de Perpignan, la municipalité, en mettant une salle à disposition pour les répétitions ou encore les pompiers de la cité ont décidé d'apporter gracieusement leur concours au projet. Un engouement réconfortant, une aide matérielle et financière non négligeable qui donnent de l'énergie et foi au producteur-réalisateur.

Cherche actrice et sponsors Bruno lance à la cantonade, un appel à la générosité afin de recueillir des fonds pour l'achat d'une nouvelle caméra Canon XL2 qui permettrait d'obtenir une très haute qualité d'image et le transfert sur pellicule. Une nécessité pour présenter son film au Festival de Cannes en 2007 ! Seul inconvénient, cette nouvelle caméra coûte 5000 €. Bruno compte sur des sponsors pour mener à bien cette aventure peu ordinaire, exaltante et franchement fantastique ! Bruno Estraguès cherche une jeune fille sérieuse pour un second rôle. Il aurait aussi besoin d'utiliser un hélicoptère pour des prises de vues aériennes.

Après bien des difficultés et des contretemps, Bruno Estragués va enfin avoir la chance de voir son film "Karelia" projeté sur écran géant. Une récompense pour cet amateur passionné qui s'est investi sans compter pour cette réalisation qui n'est toutefois pas celle escomptée.
Tout commence en 2004, avec le projet "Karelia". Ce film amateur fantastique, pour lequel Bruno Estragués, le réalisateur, promettait une création cinématographique digne d'un long métrage professionnel. Tous les moyens avaient été mis en oeuvre, des figurants au scénario, en passant par les techniciens ainsi que les professionnels en arts martiaux, tous bénévoles et animés de la même passion. Les entraînements concernant l'héroïne principale n'ont pas tardé à s'enchaîner à un rythme effréné. Le tournage des premières scènes du film a rapidement suivi.

Et l'héroïne s'en va...
Tout commençait à prendre forme quand le départ surprise de l'héroïne a tout arrêté. La déception a rapidement remplacé l'enthousiasme général. Le réalisateur décidait alors, avec regret, d'abandonner définitivement ce projet qui lui tenait pourtant à coeur.
Une rencontre imprévue devait toutefois permettre de remettre ce long métrage sur les rails. En effet, un ami ayant participé au projet, Jean Claude Subiros, connaissant de son côté beaucoup de monde dans le métier, devait permettre à Bruno de faire connaissance avec Edith Colnel, directrice de production (qui collabora avec les Maurices Pialat, Josée Dayan ou encore Luc Besson).
Suite à cette rencontre, promesse était faite à Bruno que son scénario serait présenté à des producteurs sur Paris afin de donner une vraie chance à ce long métrage. Entretemps, et après le départ de l'héroïne principale, un montage a quand même pu être fait avec les quelques scènes tournées, entre autre au cloître d'Elne, au Monastir del Camp, à la clinique Saint-Pierre et à Pollestres. Ce sont ces scènes qui seront diffusées ce soir à partir de 21h salle Jordi Barre.
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Pour plus d'informations, consulter le site: http://perso.wanadoo.fr/vampyrworld